Paroisse La Résurrection

SYNODE 2023

Depuis juin 2022 :

La synthèse de la consultation (des diocèses, mais aussi des dicastères, des universités, des religieux) doit être envoyée au Secrétariat général du Synode. La consultation du Peuple de Dieu dans chaque diocèse se terminera par une « Réunion pré-synodale ». 


Septembre 2022 :

le Secrétariat général du Synode procédera à la rédaction du premier Instrument de travail (Instrumentum Laboris).

 
Phase continentale (septembre 2022 – mars 2023) 

Le Secrétariat général du Synode publiera et enverra le premier Instrumentum Laboris.

 
Mars 2023 :

Les Assemblées continentales se termineront par la rédaction d’un document final, qui sera envoyé à Rome.

 
Avant juin 2023 :

Le Secrétariat général du Synode rédigera le second Instrumentum Laboris.

Phase de l’Église universelle (octobre 2023) 
Des évêques du monde entier viendront en assemblée à Rome.  

https://www.dsjl.org/fr/index.snc

Que ta pensée ne me quitte pas

Aide-moi, Seigneur, à être pour tous et toutes la personne qu’on ne dérange jamais. Qui reçoit avec bonté. Qui écoute avec sympathie. Qui donne avec amour.
Aide-moi, Seigneur, à être pour tous et toutes, la personne qu’on est toujours certain de rencontrer quand on a besoin de parler à quelqu’un.
Aide-moi, Seigneur, à être cette présence rassurante. À offrir cette amitié reposante. À rayonner cette paix joyeuse. À être recueillie en Toi, pour Toi.
Et pour cela, Seigneur, que ta pensée ne me quitte pas. Que ta vérité habite en moi. Que ta loi soit mes délices.
Et qu’ainsi, Seigneur, dans la simplicité de mon cœur, dans le quotidien de ma vie, je puisse aider les autres à te savoir plus proche. À reconnaitre ton amour, dans un geste d’accueil qu’en ton Nom j’accomplis.
Amen

Auteur inconnu 

Dix pôles thématiques essentiels à approfondir

I. LES COMPAGNONS DE VOYAGE

Dans l’Église et dans la société, nous sommes sur la même route, côte à côte.

Quels sont les compagnons de voyage avec qui nous cheminons, même en dehors du cercle ecclésial ?

Quelles personnes ou quels groupes sont-ils laissés à la marge, expressément ou de fait ?
 

II. ÉCOUTER

L’écoute est le premier pas, mais demande d’avoir l’esprit et le cœur ouverts, sans préjugés.

Vers qui notre Église particulière a-t-elle « un manque d’écoute »?

Comment les laïcs sont-ils écoutés, en particulier les jeunes et les femmes ?

Comment intégrons-nous la contribution des personnes consacrées, hommes et femmes?

Quelle place occupe la voix des minorités, des marginaux et des exclus ?

Parvenons-nous à identifier les préjugés et les stéréotypes qui font obstacle à notre écoute ?

Comment écoutons-nous le contexte social et culturel dans lequel nous vivons ?

III. PRENDRE LA PAROLE

Tous sont invités à parler avec courage et parrhésie, c’est-à-dire en conjuguant liberté, vérité et charité.

Comment favorisons-nous, au sein de la communauté et de ses divers organismes, un style de communication libre et authentique, sans duplicités ni opportunismes ?

Comment fonctionne le rapport avec le système des médias (pas seulement les médias catholiques) ?
 

IV. CÉLÉBRER

De quelle façon la prière et la célébration liturgique inspirent et orientent effectivement notre “marcher ensemble” ?

Comment est-ce que cela inspire les décisions les plus importantes?

Quelle place est donnée à l’exercice des ministères du lectorat et de l’acolytat ?
 

V. CORESPONSABLES DANS LA MISSION
La synodalité est au service de la mission de l’Église, à laquelle tous ses membres sont appelés à participer.
Comment la communauté soutient-elle ses membres qui sont engagés dans un service au sein de la société (engagement social et politique, engagement dans la recherche scientifique et dans l’enseignement, au service de la promotion des droits humains et de la sauvegarde de la Maison commune, etc.) ?
Comment la communauté aide-t-elle à vivre ces engagements dans une dynamique missionnaire ?

 

 

 

 

VI. DIALOGUER DANS L’ÉGLISE ET DANS LA SOCIÉTÉ

Le dialogue est un chemin qui demande de la persévérance, et comporte aussi des moments de silences et de souffrances, mais qui est capable de recueillir l’expérience des personnes et des peuples.

Quels sont les lieux et les modalités de dialogue au sein de notre Église particulière ?

Comment sont gérées les divergences de vues, les conflits et les difficultés ?

Comment encourageons-nous la collaboration avec les diocèses voisins, avec et entre les communautés religieuses présentes sur le territoire, avec et entre les associations et mouvements de laïcs, etc. ?

Quelles expériences de dialogue et d’engagement en commun mettons-nous en œuvre avec des croyants d’autres religions et avec ceux qui ne croient pas ?

Comment l’Église dialogue-t-elle et apprend-elle d’autres instances de la société : le monde de la politique, de l’économie, de la culture, la société civile, les pauvres… ?

VII. AVEC LES AUTRES CONFESSIONS CHRÉTIENNES

Le dialogue entre chrétiens de diverses confessions, unis par un seul Baptême, occupe une place particulière sur le chemin synodal.

Quelles relations entretenons-nous avec les frères et sœurs des autres Confessions chrétiennes ?

VIII. AUTORITÉ ET PARTICIPATION

Une Église synodale est une Église de la participation et de la coresponsabilité.

Comment sont définis les objectifs à poursuivre, la voie pour y parvenir et les pas à accomplir ?

Comment est exercée l’autorité au sein de notre Église particulière ?

Quelles sont les pratiques de travail en équipe et de coresponsabilité ?

Comment sont encouragés les ministères laïcs et la prise de responsabilité de la part des fidèles ?

IX. DISCERNER ET DÉCIDER

Dans un style synodal, les décisions sont prises via un processus de discernement, sur la base d’un consensus qui jaillit de l’obéissance commune à l’Esprit.

Avec quelles procédures et avec quelles méthodes discernons-nous ensemble et prenons-nous des décisions ? Comment peuvent-elles être améliorées ?

Comment favorisons-nous la participation de tous et toutes aux décisions au sein de communautés structurées d’une manière hiérarchique ?

Comment conjuguons-nous la phase consultative et la phase délibérative, le processus menant à la prise de décision ?

X. SE FORMER À LA SYNODALITÉ

Comment formons-nous les personnes, spécialement celles qui occupent des rôles de responsabilité à l’intérieur de la communauté chrétienne, pour les rendre davantage capables de

« marcher ensemble », de s’écouter mutuellement et de dialoguer?

Quelle formation au discernement et à l’exercice de l’autorité offrons-nous ?