LE BON BERGER AUX TEMPS DE CRISE
Il était une fois, dans un pays où les gens vivaient heureux.
Tous travaillaient sans arrêt. Leur vie était entre la famille et leur responsabilité.
Et survient une r-u-p-t-u-r-e.
Oui, dans ce pays l’équilibre de vie est rompu.
Un c-h-a-n-g-e-m-e-nt subit, inattendu a frappé le pays.
Tout est devenu noir. La vie est devenue un choix dangereux.
L’imprévu est arrivé : les maisons sont devenues des prisons !
Le pays a été ébranlé par le sentiment d’insécurité.
Je vous raconte cela parce que c’est le même genre de rencontre que fait Jésus le bon Pasteur, tel qu’il nous est rapporté dans l’Évangile du jour.
— Nous pouvons reconnaitre un bon berger SEULEMENT par ses gestes, par ses actes.
— Il connait ses brebis par leur nom, il marche à leur tête ou il va en arrière pour les protéger.
— Elles reconnaissent sa voix, parce qu’elles savent comme il se comporte avec elles.
— Le bon pasteur donne vie aux brebis, et la vie en abondance.
— C’est totalement le contraire du mauvais pasteur, continue St-Jean : il est reconnu par ce qu’il vole. Le mauvais pasteur veut égorger les brebis, il veut les faire périr à son profit. Il cherche son bénéfice en premier et il ne se préoccupe pas de leur sort, ni de la situation de danger d’autrui. La bergerie court en panique en le voyant arrivé auprès d’elles.
Les crises nous enseignent une phase décisive dans l’évolution de toute société.
Dans les mauvais moments la société a besoin de bons bergers quand le danger arrive.
- L’histoire présentée au début de cette réflexion est la description des évènements survenus au Québec pendant plus de 34 jours : vous vous rappelez ? Avez-vous des souvenirs de ce pays en temps de crise inattendue comme au mois de janvier de 1998, avec le verglas.
- Cette crise nous a enseigné que les bons bergers sont ceux qui face aux expériences difficiles agissent et prennent soin de plus nécessiteux.
- Les bons bergers sont reconnus par leurs actions. Les brebis reconnaissent le bon Pasteur par l’amour qu’il manifeste en actes et gestes de bonté envers elles.
- La société québécoise a déjà fait face aux dangers et elle en est sortie gagnante grâce aux bons bergers…
« Dans nos vies d’aujourd’hui, comment cette célébration de Jésus le Bon Pasteur nous interpelle-t-elle ?
- Je vous invite vous, oui, vous qui regardez cette célébration d’action de grâce à devenir un bon pasteur.
- J’appelle les bergers d’expérience à en témoigner dans leur propre foyer et auprès de leur entourage.
- Le psaume d’aujourd’hui nous rappelle que : le Seigneur est toujours notre berger et que rien ne saurait nous manquer.
- Il nous mène vers les eaux tranquilles, et nous conduit par les justes chemins.
- Nous allons continuer de traverser les ravins de la mort, sans craindre aucun mal, car Dieu est avec nous, il nous guide et nous rassure.
- Alors, comme Lui, allons aider les gens qui ont besoin de miséricorde.
- Donnons à celui qui a besoin d’un simple geste, d’un petit plat servi ou apporté chez celui qui vous savez en difficulté.
- Laissons un petit mot écrit pour encourager les gens qui protègent notre santé, notre sécurité et notre bien-être à l’extérieur de chez nous.
- Un enfant a dessiné un arc-en-ciel : félicitons-le, dessinons un autre pour nous joindre à son message d’espoir.
- Prenons le téléphone et intéressons-nous des nouvelles des membres de notre famille, de nos amis, de nos voisins.
- Nous traverserons cette crise ensemble et nous en sortirons ensemble.
- Une crise nous aide à développer notre créativité, à faire encore mieux pour notre société. Ainsi nous deviendrons de bons bergers, comme Jésus qui a été le premier messager de l’amour de Dieu pour nous par ses actes, ses gestes et ses mots.
Concluons notre méditation avec l’exhortation de Saint Pierre Apôtre : Convertissons-nous, et que chacun de nous, baptisé au nom de Jésus Christ, agisse au Nom de Dieu pour faire revivre l’espérance à ceux qui en ont besoin.
Amen
Gilmar